Face à la crise du plastique, la République Démocratique du Congo (RDC) doit prendre ses responsabilités !

Nous voilà à l’aube d’une décision historique. Du 5 au 14 août prochain, les regards du monde seront tournés vers Genève, où se tiendra la deuxième partie de la cinquième session des négociations pour un traité mondial sur la pollution plastique. Et pourtant, à trois mois de ce moment crucial, la RDC reste étonnamment silencieuse.


SOPRODE ne peut rester muette. C’est pourquoi nous avons adressé ce 8 mai un nouveau courrier à la Vice Première Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable . Nous y rappelons nos demandes, déjà formulées en novembre dernier, restées sans réponse : une transition énergétique durable, le refus de projets pétroliers climaticides… et surtout, un engagement fort de la RDC pour un traité mondial ambitieux contre la pollution plastique.
Car ce traité doit être plus qu’un document diplomatique. Il doit protéger nos rivières, nos sols, notre santé. Il doit garantir que les communautés vulnérables ne paient plus le prix d’un modèle basé sur le plastique jetable. Il doit freiner la production de plastique vierge, promouvoir des solutions circulaires et défendre les droits humains.
La RDC a une occasion en or de montrer son leadership environnemental. Nous espérons qu’elle ne la laissera pas passer. Nous appelons les citoyens, les journalistes, les ONG, à se mobiliser et à faire entendre leur voix : le temps d’un traité fort et contraignant, c’est maintenant.

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